Résumé
Les concours littéraires font partie des meilleurs espaces d’expression et de révélation de talents
mais aussi de promotion de la littérature écrite. Dans l’histoire de la littérature burkinabè, il y a eu
plusieurs concours littéraires, organisés aussi bien par l’administration culturelle que par des initiatives
privées. Ces compétitions ont connu des fortunes diverses au regard des résultats et/ou de leur durée de
vie. Mais, nous pouvons dire que ce sont ces concours qui ont permis que la littérature écrite burkinabè,
née tard comparativement à bien des littératures nationales au niveau africain, ait pu commencer à sortir
de l’ornière depuis un certain temps maintenant. Le Grand Prix national des Arts et des Lettres –
GPNAL − (catégorie C−littérature) est, jusqu’aujourd’hui, le concours littéraire le plus populaire et le
plus constant dans l’univers littéraire burkinabè. Cette compétition, qui se déroule à l’occasion de la
SNC, a connu sa vingtième édition en 2023. L’objectif de la présente réflexion est de faire un examen
approfondi des différentes éditions de ce concours biennal (son historique, son évolution institutionnelle,
les lauréat.e.s, les membres de jury, les prix et les primes, etc.), une sorte d’analyse diachronique mais
avec un accent mis sur les dix dernières éditions (2002-2023). Pour y arriver, nous avons eu recours à
la sociologie de la littérature de G. Sapiro.
concours littéraire, GPNAL, littérature burkinabè.