La lutte biologique est une méthode alternative à la lutte chimique ayant des effets néfastes sur
la santé des producteurs, des consommateurs et de l’environnement. Les maladies foliaires, en
l’occurrence les cercosporioses causées par Cercospora arachidicola et Phaeoisariopsis
personata handicapent la production arachidière dans le monde en général, et particulièrement
au Burkina Faso. Cette étude a consisté à utiliser une souche de Akanthomyces lecanii, à des
traitements différents contre le développement des cercosporioses. Pour ce faire, quatre
traitements, T1, T2, T3 et T4, ont été appliqués sur deux variétés, la TS32-1 et la PC79-79
respectivement chaque 2 jours, chaque 7 jours, chaque 10 jour et chaque 14 jour. Le dispositif
expérimental est un bloc de Fisher complètement randomisé à trois répétitions, constituée
chacune de 5 blocs dont 4 blocs correspondant chacun à un traitement et un bloc constituant le
témoin. L’étude conduite à Gampèla, au Burkina Faso a permis de mesurer les paramètres tels
que la levée au 21ème JAS, la densité de peuplement au 32ème JAS, l’incidence des
cercosporioses et l’envahissement foliaire, le taux de survie, le pourcentage de défoliation et
les composantes de rendement. L’étude a permis de montrer que les traitements ont permis
d’inhiber le développement des cercosporioses au niveau des deux variétés, surtout sur la
variété sensible TS32-1. Les traitements effectués chaque 2 jours ont réduit considérablement
le développement des champignons parasites avec une note moyenne de 3,5 sur TS32-1 et de
2,75 sur PC79-79. Sur les composantes du rendement, les traitements ont également permis
d’obtenir de bons résultats comparés aux résultats du témoin pour les deux variétés. En effet, le
témoin a enregistré de 318,7 et 402,3 kg/ha respectivement pour les variétés TS32-1 et PC79-
79 et les autres traitements ont obtenu des rendements compris entre 507,7 et 1656,7 kg/ha.
Arachide, hyperparasite, cercosporioses, traitements, Burkina Faso.