La prise en charge des affections dégénératives du rachis (ADR) occupe la première place de l’activité neurochirurgicale dans la grande majorité des services de neurochirurgie de notre sous-région. En effet ces ADR requièrent un traitement chirurgical (après échec du traitement conservateur ou en cas de paralysie) dont l’efficacité sur la douleur est de 70 à 80 % selon les études avec un taux de récidives qui peut atteindre 5 à 7%. Ces récidives post opératoires des ADR sont de prise en charge très laborieuse, cela, d’autant plus que le traitement conservateur est le plus souvent insuffisant alors que la reprise chirurgicale est très difficile avec des résultants controversés.
Dans ce contexte, la discolyse per cutanée à l’ozone nous a paru une alternative très intéressante à la reprise chirurgicale. Elle consiste en une injection intra discale sous contrôle radioscopique et en ambulatoire de l’ozone médical qui est un mélange fait de 95 à 99,5% d’oxygène et de 0,5 à 5% d’ozone. Son efficacité sur la névralgie rachidienne (après échec du traitement conservateur est comparable à celle de la chirurgie.
Il serait opportun que la discolyse per cutanée à l’ozone soit vulgarisée partout surtout dans les pays à faible niveau socioéconomique, car elle a pour avantage non seulement son moindre coût, mais aussi, l’innocuité de l’ozone, le fait qu’elle est réalisée en ambulatoire, le fait qu’elle respecte mieux l’anatomie et surtout le fait qu’elle peut être facilement reprise en cas de besoin.
névralgie rachidienne, récidive post opératoire, ozonothérapie, chirurgie percutanée