Au Burkina, la renaissance du conte est intimément liée à l’avènement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Les néo-conteurs burkinabè n’ont pas hésité à faire des nouveaux médias des cadres de production et de diffusion du conte. C’est ainsi qu’ils ont su adapteurs le conte à la radiodiffusion, à la télévision, au livre, aux réseaux sociaux numériques, et à la cinématographie. À travers cette réflexion sur un conte filmique, nous cherchons à montrer comment le cadre cinématographique se prête à l’adaptation du genre conte aux goûts et aux attentes de la société contemporaine. En contribuant à l’enracinement du néo-contage, le cinéma devient alors un instrument de sauvegarde de la tradition orale.
néo-contage, conte filmique, néo-oralité, TIC