Introduction : Les traumatismes par arme se rencontrent à la fois dans un contexte de pratique
civile et dans un contexte de guerre militaire comme il est question dans notre étude. Le contexte sécuritaire étant en constante métamorphose, il est important pour l’histoire de décrire la situation des traumatismes par armes à un moment donné avant un changement qui risquerait de faire perdre à jamais des données importantes. La présente étude se propose de décrire les aspects épidémiologiques et cliniques des patients ayant été victimes de lésions traumatiques par armes et traités dans le service de chirurgie générale du CHUR-OHG au Burkina Faso dans une période donnée.
Méthodologie : Il s’est agi d’une étude transversale descriptive à collette rétrospective de données
sur quatre ans allant du 01 janvier 2016 au 31 décembre 2019 et ayant concerné tous les traumatisés par armes à feu ou arme blanche admis dans le service de chirurgie générale du CHUR-OHG.
Résultats : 95 cas de traumatismes par arme ont été recensés soit une fréquence de 1,07%. L’âge
des patients était compris entre 10 et 82 ans. L’âge moyen a été de 32 ans±1,38 ans. Il y avait 78 hommes et 17 femmes soit un sex-ratio de 4,58. Les attaques terroristes représentaient (32,63%) des cas suivies par les rixes représentant (26,32%) des cas. Il s’est agi de 52 cas d’armes blanches soit 54,74% et de 45 cas d’armes à feu soit 45,26%. Les lésions rencontrées ont été des plaies pénétrantes dans 32,47% des cas, des plaies simples dans 39,67% des cas, des fractures ouvertes dans 35,60% des cas.
Conclusion : A l’issue de notre étude réalisée au Centre Hospitalier Universitaire Régional de
Ouahigouya, il ressort que la majorité des patients concernés par les traumatismes par arme était des civiles vivant en milieu rural avec une prédominance du sexe masculin.

Traumatisme-arme à feu-arme blanche-guerre militaire