L’activité de l’orientation scolaire, universitaire et professionnelle relève des prérogatives régaliennes de l’État dans bon nombre de pays à travers le monde même si sa pratique en tant que profession libérale existe dans plusieurs pays. Qu’elle soit publique ou libérale, la profession nécessite une formation pour plus de crédibilité. Cet encadrement régi par des dispositions statutaires, constitue un cadre d’apprentissage structuré, méthodique répondant à des critères spécifiques et qui sied à toute discipline scientifique. Toutefois, l’engouement, l’intérêt et les pratiques assimilées d’acteurs concurrents peu familiers au domaine pourraient desservir la profession en termes de rigueur scientifique ; d’où notre intérêt pour le sujet portant sur la formation des conseillers d’orientation. Pour ce faire, la méthodologie envisagée se veut quantitative en ce sens qu’elle analyse, au moyen du logiciel SPSS, des données collectées en deux phases auprès de plus de 157 acteurs de services d’orientation. Les résultats obtenus révèlent que les conseillers
d’orientation du secteur public ont trois profils en formation initiale ; et une diversité de profils pour ceux exerçant à titre privé. En outre, il ressort que les bénéficiaires de services d’orientation font recours à plusieurs catégories de personnes, qu’elles soient professionnelles de l’orientation ou non.
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