La colonisation française a impulsé en Haute-Volta, actuel Burkina Faso, une « tradition » de
migration de travail vers de nombreuses colonies de l’Afrique Occidentale Française ou
« involontairement » vers la Gold Coast britannique. Sous la contrainte et plus tard de façon volontaire,
des Voltaïques (aujourd’hui Burkinabè) ont effectué des migrations de travail. Les accords bilatéraux en
matière de main-d’oeuvre, signés par la Haute-Volta avec la Côte d’Ivoire le 9 mars 1960 et avec le Gabon
le 13 août 1973, ont accentué les migrations de travail des Voltaïques. Ces migrations ont été faites dans
une logique de circulation migratoire saisonnière, pluriannuelle et viagère. Les migrations de travail vers
la Côte d’Ivoire et le Gabon ont, en certains aspects, été des atouts pour le développement du Burkina
Faso, en d’autres, elles ont été un frein pour ledit développement.

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