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Facteurs associés à la maladie rénale chronique dans les files actives de patients vivant avec le VIH du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo, Burkina Faso,
Discipline: Médecine clinique
Auteur(s): U.K. Kawane, Y.J. Bonzi, A. Sawodogo, G. Sanou, Y. Bikienga, S. Ouedraogo, A. Dianda, N.B. Sinon, M. Pankolo, K.D. Sébego, A. Mamasika, A. Kiénou, G. Coulibaly
Auteur(s) tagués: COULIBALY Gérard
Renseignée par : BONZI Juste Yeremade
Résumé

Introduction : L’accès universel au traitement antirétroviral a permis de prolonger l’espérance de vie des patients vivant avec le VIH. Toutefois, la prévalence de la Maladie Rénale Chronique (MRC) serait élevée dans cette population pour diverses raisons. L’objectif de cette étude était de déterminer les facteurs associés à la maladie rénale chronique dans une population de patients vivant avec le VIH.
Patients et méthode : Du 1er février au 30 avril 2023, nous avons sélectionné les dossiers des patients infectés par le VIH suivis dans les files actives du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou (CHU YO). Ont été inclus les patients des deux sexes, âgés d’au moins 18 ans, ayant une sérologie VIH positive et suivis entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2022. La MRC a été définie par un débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) < 60 ml/min/1,73 m3 depuis plus de trois mois. Les données ont été analysées avec le logiciel SPSS. Le test de Khi² a été utilisé pour comparer les variables qualitatives entre elles et une régression logistique multiple a été faite pour rechercher les facteurs associés. Pour toutes les analyses, nous avons considéré une valeur de p = 0,05 comme seuil de significativité. Le protocole d’étude a été approuvé par le comité d’éthique et de recherche en santé.
Résultats : Au total, 717 patients ont été inclus (hommes : 216, sex-ratio : 0.43 ; âge moyen : 38 ± 9 ans) ; ils étaient tous traités par une trithérapie antirétrovirale au moment de l’étude. La fréquence hospitalière de la MRC était de 0,78%. Les facteurs associés à la MRC étaient la présence d’une hypertension artérielle (p = 0,000) et d’une charge virale plasmatique du VIH > 1000 copies (p = 0,007).
Conclusion : Dans notre étude la fréquence hospitalière de la MRC était faible mais probablement sous-estimée. Les facteurs associés à la MRC était la présence d’une HTA et d’une charge plasmatique VIH élevée. Une étude de prévalence incluant plusieurs marqueurs d’atteinte rénale est nécessaire pour connaitre la vraie fréquence de la MRC chez les Personnes vivant avec le VIH (PvVIH).

Mots-clés

Facteurs associés, MRC, VIH Afrique Sub Saharienne

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