L’avènement des nouveaux matériaux aux propriétés esthétiques et biologiques élevées, accompagnés de
nouvelles approches thérapeutiques fournissent aux praticiens une large gamme d’outils pour répondre à ces
exigences de la dentisterie prothétique esthétique. Nonobstant ces progrès, la prise en charge prothétique de
l’esthétique demeure toujours un challenge.
Le présent article montre à travers un cas clinique illustré l’intérêt de la couronne céramique associée à une greffe
gingivale dans la prise en charge d’une la dyschromie sévère de la 21.
La patiente se présente pour une prise en charge de sa 21 dévitalisée et dyschromiée. La dyschromie importante,
et l’existence de plusieurs fissures orientent le traitement vers la réalisation d’une couronne périphérique. Après
préparation, la technique du double cordonnet est utilisée pour une empreinte physico-chimique. 15 jours plus tard,
lors de la séance de l’essayage, on note avec surprise qu’une récession assez marquée est apparue. Il est alors
décidé de sceller la couronne et de faire une greffe de tissu conjonctif enfoui, localisée avec déplacement coronaire
des tissus.
A 6 mois, les tissus sont stables et on note une légère surcorrection résiduelle qui ne dérange pas la patiente.
Pour répondre efficacement aux exigences esthétiques, le praticien doit s’entourer de toutes les précautions, et
être suffisamment outillé pour pouvoir gérer les éventuelles complications qui pourraient advenir. Le présent article
a montré l’intérêt de l’approche pluridisciplinaire (Prothèse et parodontologie) dans la restauration de l’esthétique
d’une 21 dyscrhomiée.
Dyschromie, couronne en céramique, récession, greffe gingivale