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Diagnostic des hémopathies malignes au CHU Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso.,
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Discipline: Médecine clinique
Auteur(s): Traoré C, Koulidiati J, Sanou AF, Somé OR, Konsegré V, Kaboré D, Kyelem CG, Yaméogo TM, Ouédraogo SM, Kafando E
Renseignée par : SANOU Adjaratou Fabienne
Résumé

Le diagnostic des hémopathies malignes repose sur la confrontation des données cliniques, morphologiques et immunophénotypiques et fait appel aussi à la génétique et à la biologie moléculaire. l'objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques diagnostiques des hémopathies malignes au CHU Sourô Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso, afin d'en dégager les difficultés.
il s'agissait d'une étude transversale descriptive sur une période de 12mois (janvier - décembre 2017), réalisée dans le département de médecine du CHUSS. elle a porté sur les dossiers des patients hospitalisés ou vus en consultation pour suspicion d'hémopathies malignes. les différentes hémopathies suspectées ont été retenues devant la confirmation biologique. le test de CHI-deux et le test exact de Fisher ont été utilisés. pour p inférieur à 0,05 pour montrer le caractère statistiquement significatif des résultats.
67cas d'hémopathies malignes ont été diagnostiqués dans la période d'étude; l'âge moyen des patients était de 43,29 +/- 19,25 ans. les hommes prédominaient avec 61,2%. les cultivateurs étaient affectés dans 35,8% des cas. le motif de consultation de plus fréquent était le syndrome tumoral dans 41,8% des cas. Celui-ci était de 65,7% à l'examen physique. les syndromes lymphoprolifératifs chroniques étaient de 62,7% des cas dont les LMNH représentaient 65,1%. la leucémie lymphoïde chronique (LLC) constituait 21,4% des cas de suspicion de syndrome lympho-prolifératifs soit 13,4% des hémopathies malignes. le myélome était de 11,9% des syndromes lympho-prolifératifs. les syndromes myélodysplasiques étaient de 20,9% des cas. les syndromes myéloprolifératifs chroniques étaient de 14,3%dont la LMC représentait 75%. les leucémies aigues ont été suspectées dans 2,9% des cas. l'examen anatomo-pathologique des pièces de biopsie couplée à l'immunohistochimie étaient les examens les plus prescrits dans 44,8%. le myélogramme était l'examen le plus réalisé par les patients dans 76,2%
cette étude révèle la précarité de la prise en charge des hémopathies malignes dans notre contexte. il est urgent de rendre plus accessible au CHUSS les moyens diagnostiques des hémopathies malignes afin d'améliorer leur prise en charge

Mots-clés

Diagnostic, hémopathies malignes, CHU Sourô Sanou, Bobo Dioulasso

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