Le nom « Burkina Faso » vient à la fois du moore et de la langue dioula (« Burkina », qui signifie « Patrie des hommes justes » et « Faso » signifie « terre de nos ancêtres »). Autrefois, on appelait ce pays « Haute-Volta », en référence aux fleuves qui irriguent le territoire. Le Burkina Faso compte une soixantaine d'ethnies d'importance numérique inégale, n'occupant pas toujours des aires géographiques précises. La configuration linguistique met en avant trois langues en termes de poids démographique. Le moore est une langue qui fait partie du groupe des langues gour, le dioula fait partie du groupe des langues mandé et le peul qui fait partie du groupe atlantique occidental. Le moore est une langue qui a de la classe et du ton. La question de la traduction est importante au Burkina car le français cohabite avec près de soixante langues. La culture, la littérature ainsi que celles de ces langues sont souvent traduites et transposées en français. Ce qui soulève bien sûr des questions de traduction. À partir d'un exemple de traduction de contes de Moore vers le français et de traduction orale du moore avec le moore écrit, nous tenterons d'examiner la question de la traduction telle qu'elle se présente dans ces cas. Nous tenterons de montrer les éléments liés à la traduction d'un recueil de contes de Moore vers le français. La traduction d'une langue avec une autre implique plusieurs paramètres dont il est nécessaire de tenir compte pour la traduction des contes du moore au français. La traduction d'une langue par une autre implique plusieurs paramètres dont il est nécessaire de tenir compte pour la traduction des contes. Nous tenterons de décrire dans cet article les problèmes posés par cette question de traduction.
contes mosse, traduction, oralité, écriture, moore, français