objectif : Décrire le profil épidémio-clinique des goitres, ainsi que les modalités thérapeutiques en ORL.
Matériel et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective, descriptive, réalisée dans le service d’ORL du CHU Yalgado Ouedraogo sur une période de 5 ans. Etaient inclus dans l’étude les dossiers de tous les patients vus dans le service pour une pathologie de la glande thyroïde. Ainsi 364 dossiers médicaux ont été retenus.
résultats : La fréquence des goitres a été de 1,8% de l’ensemble des pathologies. L’âge moyen des patients était de 46 ans avec un écart type de 14 ans et des âges extrêmes de 17 et 79 ans. La tranche d’âge de 37-47 ans était la plus représentée. Au total 89,8% des patients étaient de sexe féminin. Selon le motif de consultation 98,3% des patients ont consulté pour une tuméfaction cervicale. Le délai de consultation variait entre 2 et 10 ans dans 51,1% des cas. L’échographie cervicale systématiquement réalisée a permis
de noter 95,6% de goitres nodulaires et 4,4% de goitre diffus. Le bilan hormonal a montré dans 84,9% une euthyroïdie, dans 14,3% une hyperthyroïdie et dans 0,8% une hypothyroïdie. Au total 89,6% des cas ont été opérés. La thyroïdectomie était totale dans 57,4% des cas. Le goitre était bénin dans 97,5% et malin dans 2,5% des cas.
conclusion : Le goitre était plus fréquemment rencontré chez la femme. Il était euthyroïdien dans la majorité des cas. Il s’agissait parfois de cancers, d’où l’intérêt d’insister sur la nécessité de l’examen extemporané.
Goitre, euthyroidie, thyroïdectomie totale