Des mesures de protection chimique, biologique, génétique et les pratiques culturales ont longtemps été mises en place pour lutter contre les cercosporioses afin d’augmenter la production arachidière. Aucune de ces méthodes à elle seule ne peut contrôler efficacement la maladie d’où la nécessité de la lutte intégrée. La présente étude s’inscrit dans cette démarche et a consisté à combiner la résistance variétale, les pratiques culturales et le chlorothalonil. Elle a porté sur vingt variétés d’arachide dont seize (16) sélectionnées aux Etats Unis et quatre (4) du Burkina Faso et conduite dans trois essais à Gampèla au Burkina Faso selon un dispositif en bloc de Fisher complètement randomisé à trois répétitions. Pour les trois essais, nous avons utilisé les mêmes variétés d’arachide et appliqué les mêmes pratiques culturales. Seul le nombre de traitements au chlorothalonil a été le facteur discriminant. Trois paramètres ont été considérés : l’incidence foliaire des cercosporioses, la défoliation et le rendement. Au terme, l’essai 1 ayant deux (02) traitements au chlorothalonil s’est mieux comporté avec une note de cercosporiose de 4,6 ; un pourcentage de défoliation de 63,60 % et un rendement moyen de 1,14 t/ha ; suit l’essai 2 avec un (01) traitement avec une note de cercosporiose de 5,62 ; 80,37% de pourcentage de défoliation et un rendement moyen de 1,01 t/ha. Il ressort que la lutte intégrée combinant pratiques culturales, variétés résistantes et deux traitements fongicides est une meilleure méthode pour lutter contre les cercosporioses de l’arachide.
Lutte intégrée, Arachis hypogaea L., variétés résistantes, cercosporioses, rendements, Burkina Faso.