Objectif : Etudier les aspects cliniques et thérapeutiques des traumatismes rénaux. Patients et méthode : Il s’est agi d’une étude descriptive, transversale et rétrospective allant de janvier 2019 à décembre 2023. Elle a porté sur 40 cas de traumatismes rénaux colligés dans les services d’urologie des centres hospitaliers universitaires Yalgado OUEDRAOGO et Souro SANOU. Les dossiers cliniques et les registres des urgences ont servi de source de données. Résultat : Dès 40 cas colligés, 34 étaient de sexe masculin et 6 de sexe féminin. L’âge moyen était de 18 ans (± 12,62). Les accidents de la voie publique, les chutes de hauteur et les rixes étaient les causes respectivement dans 75% (n=30), 15% (n=6) et 7,5% (n=3) des cas. La douleur et l’hématurie macroscopique ont été les motifs de consultation respectivement dans 77,7% (n=31) et 92,5 % (n=37) des cas. Selon la classification de l’American Association for the Surgery of trauma (AAST), une moitié des traumatismes rénaux était de bas grade (grade I à III) et l’autre moitié des traumatismes de haut grade (IV et V). Un patient du grade IV et un du grade V ont subi une néphrectomie. Le traitement conservateur a été appliqué à 95% des patients. La durée moyenne d’hospitalisation était de 12,6 jours (extrême 4 jours et 31 jours). Conclusion : les traumatismes rénaux sont peu fréquents. Le traitement est le plus souvent conservateur.

traumatisme rénal, classification AAST, traitement conservateur