La finalité du présent écrit, méditant la problématique de la violence en liaison avec celle du langage pour l’existence, consistera à révéler comment Éric Weil, instruit par l’histoire et la réalité, contribue à mieux faire comprendre l’originalité des parcours de la violence et du langage, comme la mise en exergue de la co-existence des inégalités légitimes et illégitimes indissociables de la hiérarchie techniquement indispensable des tâches et des rapports de suprématismes ; dans l’histoire, la réalité, la pensée, le discours et l’action. Elle conduit à analyser en entame, la peinture d’une figure d’une pré-histoire de l’originalité d’une archéologie, mettant en exergue les implications de leurs logiques contradictoires inaltérables, révélant comment la raison fut d’abord la violence dans la violence et dans le langage, tandis que le refus de la violence dans la violence et dans le langage, fut un défi contre la raison. Il s’attèlera ensuite à examiner le dualisme phénoménologique du scandale dans la totalité du discours, révélant comment tout procédé d’expression, gouverneur de ses fondamentaux et visées, héberge en lui les cellules souches de l’innocence et l’aube de la rationalisation de la violence en soi et dans le langage. Et enfin, en postulant le destin des philologies des figures historiques de la systématisation de l’indignité, il exhorte à ne jamais oublier que dans le cheminement de l’humanité indivisible, la rationalité statique-défensive, progressiste-offensive, calculatrice et stratégique de la violence en soi et dans le langage, et du langage en soi et dans la violence, a toujours existée, même étant aujourd’hui ostensiblement partout perceptible dans toutes les strates des communautés-sociétés-États.
Dualisme phénoménologique. Éric Weil. Langage. Raison. Violence.