Les élèves burkinabé, comme le souligne SAWADOGO (2012), rencontrent
le plus souvent le français pour la première fois dans le cadre scolaire, car ayant
comme code de communication par excellence leurs langues maternelles. Ce qui
veut dire que les enfants pensent et s’expriment dans leur L1 en famille, dans la rue
et dans les sphères de la vie courante. En réalité, si le français est la langue officielle
du pays, il n’est pas encore la langue première pour bon nombre d’enfants, les
parents étant en majorité non locuteurs du français. La présente étude se donne pour
objectifs de relever les marques de la langue maternelle dans les productions écrites
des élèves de CM2 des écoles classiques de Toécé et de proposer des pistes de
remédiation pour une meilleure appropriation de l’expression écrite en français. Les
données recueillies à travers l’analyse des productions corroborent les hypothèses
selon lesquelles les productions écrites des élèves en français subissent l’influence
du moore dans cette localité peuplée majoritairement de moose.
expression écrite, influence, interférences, productions fautives